Tout le monde en parle. Mais, au fond, qu’est-ce que c’est ?
Selon la définition usuelle, parler de développement durable revient à engager une réflexion sur un « développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».
Au-delà de nos aspirations particulières donc, il s’agit de penser plus grand, penser à l’Autre et notamment aux autres êtres humains qui occuperont notre place sur terre au fil des générations.
Penser « durable » d’accord, mais penser à quoi exactement ?
Pour aborder le développement durable de façon exhaustive, il faut se placer à la confluence de trois grandes préoccupations, dites « les trois piliers du développement durable » : le social, l’économique et l’écologique. Dans cette conception dite durable (ou soutenable) du développement, la croissance économique n’est pas séparée des aspects environnementaux et sociaux. Plus que ça, le versant économique ne sert à rien tout seul, il se doit d’être couplé aux autres piliers.
Le DD, pourquoi faire ?
Aujourd’hui, face à la crise écologique et sociale qui se diffuse à l’échelle planétaire, la théorie du développement durable est dans toutes les bouches. Elle est même devenue pour certains une réponse à tous les maux. Sur une planète aujourd’hui toujours plus inégalitaire, le développement durable semble en effet être une solution intéressante via ses valeurs de responsabilité, de partage ou encore de précaution. Ainsi, pour beaucoup, et pour les Juniors du Développement Durable tout particulièrement, défendre le développement durable revient à remettre au goût du jour le respect et le partage - notions souvent mises de côté dans nos sociétés modernes -. En clair, le développement durable, c’est avant tout remettre l’Humain au cœur du système en respectant son environnement ; mieux en le protégeant et le choyant.
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