22 mars 2012

DES PETITS JARDINIERS AUX JUNIORS DU DEVELOPPEMENT DURABLE

Lécole maternelle Peychotte regorge de petits jardiniers prêts à remonter leurs manches pour remuer la terre. Mais ce mardi 20 mars, petites, moyennes et grandes sections ont bien écouté Élisabeth Lafosse de lassociation éclore, qui leur a dévoilé tous les secrets dune terre très fertile.

Pris d’une certaine impatience à l’idée de rencontrer Élisabeth, les petits, en quelques minutes se sont réunis autour de la table, où était posé une multitude de drôles d’objets. La première question a retenti : « Que trouve t-on dans une forêt ? », « Des Louuuups » ont crié les petits jardiniers. Leur imagination débordante les a mis sur la mauvaise voie. Ce qu’on trouve, ce sont des arbres ont remarqué d’autres enfants. Une simple question a ainsi mené le petit groupe à comprendre comment les arbres vivent et ce que l'on peut trouver dans la terre pour les aider à grandir. Un cheminement, qui leur a permis de distinguer les besoins de leur propre jardin d'école.
Par la suite les petits écoliers ont observé les vers rouges qu’Élisabeth a ramenés.
Des petites boites loupes ont été mises à leur disposition pour regarder de plus près les petites bêtes. Autant dire qu'ils ont trouvé cela rigolo et n'en avaient pas peur du tout.
Parallèlement, les enseignant ont demandé aux enfants de récupérer des épluchures de carottes, de bananes, de pommes de terre de leur maison. Mais à quoi cela sert-il ?
A faire du compost évidemment, car les déchets végétaux que les vers ingèrent, produisent un engrais fertile ! Alors avec du papier journal et les épluchures, les écoliers ont préparé une grande boite pour accueillir les vers et avec beaucoup d'enthousiasme ils ont mis la main à la pâte, en faisant bien attention de jeter les agrumes trop dangereux pour les petites bêtes. En quelques heures, les enfants de l'école maternelle Peychotte, ont créé un composteur qui, dans 3 mois environ, servira à améliorer la qualité de la terre de leur petit jardin.









20 mars 2012

LA NATURE FAIT BIEN LES CHOSES!

Ce vendredi 16 mars, les CP, CE1 et CM1, CM2 de lécole Deyries de Bordeaux ont rencontré Elisabeth Lafosse de lassociation Eclore et Christophe, Jardinier au Parc Rivière. Une pause biodiversité dans lemploi du temps chargé de lectures, de conjugaisons et de mathématiques







A l’école Deyries, les élèves travaillent dans le cadre des Juniors du Développement Durable, autour de la biodiversité. Dans cette école de ville, un îlot végétal présente en plein milieu de la cours de récréation des bourgeons printaniers. Caché derrière l’école, un jardin secret triomphe des regards indiscrets.
Mais pour avoir un beau jardin, il faut connaître quelques secrets. Christophe est là pour ça : un jardinier qui explique les actions de la ville sur les parcs bordelais, l’arrêt des pesticides, l’importance des abeilles et des fleurs dans la ville. Comprendre la biodiversité à l’échelle de sa ville permet finalement, de mieux comprendre son propre jardin.
Alors pour les enfants, il n’y a pas de doute, il faut favoriser la venue d’insectes, comme celle des coccinelles par exemple, qui éliminent naturellement les pucerons, ennemis jurés des fleurs. Pour cela, les enfants vont construire un hôtel à insectes ! Il faut aussi faire des associations de fleurs, car certaines sont de grandes copines, qui ensemble éloignent les vilaines bêtes. Mais surtout, il est important d’observer la nature, pour connaître ses petits habitants, ses maladies et par conséquent ses besoins.
D’ailleurs, les enfants ont profité de la venue de ce professionnel, pour établir un diagnostic médical de leurs quelques fleurs malades : un bulbe rosé et mou, est un bulbe qui a été trop arrosé et meurt. Ce n’est pas grave, il faut apprendre de ses erreurs, et finalement, laisser faire la nature et lui donner toute notre confiance.
Certains élèves se sont interrogés sur l’utilité des arbres, des plantes, des fleurs dans les villes et finalement la réponse a coulé de source : la nature nous apporte de l’oxygène, de l’ombre, de l’humidité, de la biodiversité et nous coupe du bruit. Le jardin de l’école Deyries joint donc l’utile à l’agréable !


16 mars 2012

LA PREMIERE INTERVENTION DE LEA A L'ECOLE STEHELIN

La première visite de Léa

Léa s’est présentée .
Elle   nous  a  expliqué  ce  qu’on  devait  faire  : on  a  choisi  des images  qui  représentaient  le  mieux  l’écologie  pour  nous  .
On  est  passé  au  tableau  et  on  a  expliqué  notre  choix.

Ensuite on a dit par quel moyen de transport on allait à l’école  : voiture , vélo , marche .         
Un élève vient de temps en temps en bus. La majorité alterne voiture et vélo.
Elle nous a demandé pourquoi .
En général on prend la voiture quand on est pressé ou en retard . Et la marche à pied quand il fait beau et qu’on est en avance. On a expliqué ce qu’on sentait, ce qu’on voyait, ce qu’on entendait et ce qu’on ressentait en voiture, à pied et à vélo.
Léa nous a appris  qu’on faisait la différence entre
                  -les transports en commun (bus, tramway)
                  -les transports en solo (voiture, scooter, moto)
                  -les transports actifs (marche, vélo). 
Léa nous a offert 2 photos qui représentent l’église de Caudéran et la rue de la mairie début  1900. Nous allons les comparer avec deux photos d’aujourd’hui pour voir ce qui a changé. On en reparlera avec Léa la semaine prochaine .
 


L'ECOLE STEHELIN NOUS RACONTE SA SORTIE !

    Jeudi 15 mars
    La sortie avec Léa



Léa voulait nous faire prendre conscience de ce qui nous entoure sur le trajet de l'école.Elle voulait qu'on développe notre ouïe, notre odorat, notre toucher et qu'on utilise efficacement nos yeux. Elle nous a emmenés faire un tour sur le trajet de nos maisons à l'école. Elle a organisé plusieurs arrêts avec exercices :
    1) Premier arrêt rue STEHELIN.

    Elle nous a alignés au fond du trottoir, au-dessus de la voie ferrée. Elle nous a distribué des masques qui nous bandaient les yeux. Elle nous a demandé de reconnaître les bruits et les sensations puis de les trier en deux catégories : agréables et désagréables.


    Nous avons trouvé agréables : le souffle du vent, le chant des oiseaux, un petit moment de silence, le bruit du passage d'un vélo,le passage de piétons. Nous avons trouvé désagréables : le bruit des voiture, des camions, des camionnettes, des motos, des bus, du mini-bus, des mobylettes, l'odeur des gaz d'échappement, celle d'une déjection de chien.


      2) Deuxième arrêt rue PERINOT.

    Elle nous a fait asseoir sur une bordure contre une maison. Elle nous distribué des crayons, des planches et des fiches à remplir. Le questionnaire parlait deLe déplacement dans la rue : ce qui roule en ville ; les trottoirs : qui circule sur les trottoirs ?
    Les dangers pour un piéton en ville.
    Les panneaux de signalisation (signalisation verticale)
    La signalisation par marquage au sol (signalisation horizontale)
    Les feux de signalisation. La quantité de voitures qui passent à l'orange ou au rouge : nous n'avons pas eu le temps de faire cet exercice.
    Le bruit : endroit calme / endroit bruyant
    bruits qui permettent de repérer les dangers de la circulation dans la rue.




    On a commencé à compléter la fiche puis on le faisait au fur et à mesure du trajet.


    3) Troisième arrêt : dans le parc Monséjour.
    Le matin : l'exercice était de bander les yeux d'un copain puis de le guider vers un arbre, il le touchait ; on devait le ramener au point de départ. Ensuite, il enlevait le masque et devait retrouver son arbre.



     4) Troisième arrêt de l'après-midi :

    On a dessiné le paysage que l'on voyait, en utilisant une couleur pour ce qui était naturel et une autre couleur pour ce qui était construit par l'Homme.


    On a pris conscience que sur le trajet de l'école plein de choses nous entourent. Il y a beaucoup de pollution. On la sent par le bruit, par les odeurs. Par contre, l'arrêt au parc Monséjour a été particulièrement agréable :il y avait un peu de silence, il n'y avait pas d'odeur de gaz d'échappement, on entendait des oiseaux, on avait de la place pour bouger librement. Mais il y avait des travaux près du parc ; cela gâchait le silence.

    Les élèves de la classe de CM1 A, de Madame Herrera

15 mars 2012

L'IME ALOUETTE ET LES JUNIORS DU DD


Les Juniors du Développement durable aiment connaître les projets de chacun! Aujourd'hui, l'IME Alouette de Pessac nous raconte sont parcours au sein des Juniors!

"Depuis le début de lannée, 12 jeunes handicapés mentaux de lIME Alouette de Pessac créent un jardin dont le plan est assez géométrique. Nous sommes aidés par des intervenants de Terred’Adèles (Pessac). Les jeunes ont fabriqué, avec laide des éducateurs, des carrés et des rectangles en bois pour bien repérer les zones de culture. Tout est basé sur le développement durable. Nous apprenons à désherber sans produits chimiques et à enrichir la terre naturellement.
A lautomne, nous avons planté des choux, des salades et des radis. Au début de lhiver, nous avons ajouté des fèves, un mélange de vesces et orge, des topinambours, des framboisiers, de lail, des oignons, des échalotes.
Pendant lhiver, nous avons tout paillé et nous nous sommes occupés des oiseaux en leur fabriquant des mangoires et des boules de graisse. Nous avons également fabriqué un vermicompost. Il est alimenté par les déchets des différents ateliers « cuisine » de lIME. Prochainement, nous allons commencer les semis. 
Le but de ce projet est que tout les jeunes de l’IME apprennent à entretenir ce jardin et puissent venir se servir pour alimenter les ateliers « cuisine »."







 

12 mars 2012

LE DEROULEMENT D'UNE DEMI JOURNEE DE FORMATION


A 14h, ce mercredi 7 mars, devant le magnifique château de Tenet à Mérignac, quatre enseignants et un jardinier de la Maison du Jardinier de Bordeaux, attendent avec impatience le démarrage des ateliers pratiques animés par Romain Couairon, conseiller pédagogique sciences et développement durable de la DSDEN (Direction des Services Départementaux de l'Education Nationale).

Tout dabord, Romain commence par un peu de théorie, en insistant sur le fait que les enfants nont pas la même vision du monde que les adultes et quil est donc important de la prendre en compte dans la transmission du savoir. Toujours dans une optique conceptuelle, lobjectif de cette séance est dapprendre aux enseignants à entrer dans une démarche dinvestigation en posant un problème autour du DD, et pour cela rien de tel quun peu de pratique.
Des expériences, ateliers, démonstration sur les déchets, l'eau, le réchauffement climatique ont lieu.
Exemple avec les déchets : il sagit très précisément dimaginer un goûter en classe, avec distribution de briquettes individuelles de jus dorange. Mais ny aurait-il pas moins de déchets avec une brique de 1L à partager ? Après quelques réflexions hypothétiques, les enseignants ont relevé leurs manches et découpé 5 briquettes de 20 cl et une de 1L. Comme une évidence, en comparant le taux de déchets des deux, ils ont résolu le mystère qui consiste à acheter des briques de 1L pour diminuer le nombre de pertes ! Évidement tout le monde sest prêté au jeu et na cessé de poser des questions. Une expérience quil est évidement possible de pratiquer avec les élèves pour quils puissent prendre conscience de notre consommation.
A 16h, petit café, non pas par gourmandise (quoi que) mais pour profiter dun moment de détente d'échanges de pratiques, d'expériences sur les actions de projet des Juniors du développement durable.
Mais ce nest pas, tout, il y avait encore du travail, avec cette fois le thème de la biodiversité. Loccasion de débattre de la place de lhomme dans la nature. À 17h, chacun est reparti avec des idées de séances, des ateliers et un socle de connaissances, quils ne manqueront pas de partager avec leurs élèves !